7 avril 2002                                                     

Communiqué de presse

Une résolution est attendue immédiatement de la Commission scolaire des Rives du Saguenay;

UNE FOIS DE PLUS, LOGE M’ENTRAIDE FAIT FACE À UN OBSTACLE « BUREAUCRATIQUE » 

Après avoir dénoncé publiquement, le 19 mars dernier, dans le journal Le Quotidien, la « lenteur bureaucratique » dans le projet de coopérative « La loge d’à côté », Loge m’entraide fait toujours face à une autre question de bureaucratie.  Comme l’explique Mme Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide, nous sommes toujours dans l’attente d’une résolution provenant de la Commission scolaire des Rives du Saguenay, pour que le projet de coopérative d’habitation « LA LOGE D’À CÔTÉ » poursuive ses démarches.  Sans cette résolution, nous en sommes toujours au même point ».

Selon Loge m’entraide, suite à cette lettre, envoyée aussi à plusieurs intervenantEs, dont le  Ministre de l’habitation Jacques Côté, le Ministère de l’éducation a finalement autorisé la Commission scolaire des Rives du Saguenay à mandater un tiers (comme par exemple Loge m’entraide, La loge d’à côté, la Fédération des coopératives,) pour effectuer la décontamination du terrain de l’école St-Philippe.  Toutefois, comme l’indique Mme Sonia Côté, « tant et aussi longtemps que la Commission scolaire ne soumettra pas une résolution écrite, qui confirme que nous sommes mandataires pour pouvoir effectuer la décontamination, nous ne pouvons faire advenir une demande au Ministère de l’environnement pour procéder à la décontamination ».

Depuis 2 ans et demi, le projet rassemble des personnes locataires à faible revenu qui mettent du temps et de l’énergie pour fonder cette coopérative d’habitation et ce, dans l’unique but de se sortir de la pauvreté.  « Devant tous les obstacles que nous avons surmontés jusqu’à maintenant, Loge m’entraide n’est pas près de jeter la serviette et va aller jusqu’au bout pour voir naître cette coopérative » s’est exclamée Mme Côté.  Il est carrément aberrant de constater avec quelle lenteur les décisions se prennent : « la pauvreté n’est pas un dossier qui peut attendre, nous parlons de personnes humaines qui  crèvent de faim à chaque fin de mois et qui surtout, veulent s’en sortir.  Nous devrions faciliter ce genre de projet et être fiers de voir des personnes locataires à faible revenu se prendre en main malgré leur situation économique difficile » explique Mme Sonia Côté.

Il serait inacceptable que ce projet ne voit pas le jour.  Selon Sonia Côté, la coopérative devait se réaliser en septembre 2001 si cela n’avait pas été du problème de contamination.  Après plusieurs démarches, souvent longues et ardues, nous avons finalement trouvé la somme nécessaire pour décontaminer, nous obtiendrons un rabais de taxes de 10 ans une fois le projet réalisé, une école nous sera cédée pour 1.00 $, et le projet logera 20 familles, dont 10 subventionnés, et maintenant, nous avons besoin d’une simple résolution… questionne Sonia Côté.

Loge m’entraide espère que le projet aboutira TRÈS PROCHAINEMENT car « la pauvreté, elle, n’attend pas…  elle laisse des cicatrices de plus en plus profondes au fil des jours ».