30 octobre 2001                                                     

Communiqué de presse

LES ATTENTES MINIMALES POUR LE BUDGET DE DEMAIN

JOUR DE L’HALLOWEEN : 

LOGE M’ENTRAIDE VEUT RÉCOLTER DU LOGEMENT SOCIAL

« En ce jour de l’halloween, nous ne voulons pas de bonbons, pas de cadeaux, nous voulons des logements sociaux », s’est exclamée Sonia Côté coordonnatrice de Loge m’entraide.  À la veille du budget de la ministre des finances Pauline Marois, Loge m’entraide revendique des investissements importants dans le développement de nouveaux logements sociaux, sous la forme de logements publics, coopératifs et sans but lucratif. 

La coupure pour partage de logement

Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide espère profondément que le gouvernement abolira la coupure pour partage de logement de 56 $ par mois qui est imposée aux personnes assistées sociales.  Cette dernière rappelle que le gouvernement péquiste s’est formellement engagé à abolir cette coupure, il y a deux ans, lors du Sommet de la jeunesse. Cette mesure coûterait 19 millions $ supplémentaires par année au gouvernement.

Le programme « AccèsLogis »  et le programme de « logements abordables »

Loge m’entraide ainsi que le FRAPRU réclament le financement par les gouvernements fédéral et provincial de 8000 nouveaux logements sociaux par année.  Selon Sonia Côté, le budget devrait comprendre au minimum deux mesures exigeant des investissements totaux d’environ 600 millions $ au cours des prochaines années, dont 161 millions $ d’argents fédéraux.

Le gouvernement doit reconduire le programme AccèsLogis qui permet actuellement le développement de 1425 logements coopératifs et sans but lucratif par année.  Le programme se termine en 2002.  Étant donné que la ministre Marois ne prévoit pas présenter un budget au printemps, il s’agit d’une question existentielle pour ce programme, nous indique Mme Sonia Côté.  Il en coûterait 275 millions pour le reconduire et l’améliorer sur une période de cinq ans.

L’autre mesure importante, le gouvernement québécois devrait, dès le début de 2002, pouvoir utiliser à des fins de logements publics, coopératifs et sans but lucratif le programme fédéral-provincial de logement abordable, promis lors des dernières élections fédérales par le Parti libéral du Canada.

Comme l’indique la coordonnatrice de Loge m’entraide, près de 275 000 ménages locataires québécois consacrent plus de la moitié de leur revenu pour se loger, ce qui ne s’améliorera pas avec la pauvreté qui ne cesse d’augmenter au Québec comme partout dans les régions.