4 octobre 2005 

 

Surplus de 4,1 milliards $ de la SCHL 

 

« Comment accepter que la Société canadienne d’hypothèques et de logement, la société publique sensée s’occuper des problèmes de logement au Canada, dorme sur des surplus de 4,1 milliards $, alors qu’au moins 150 000 personnes n’ont même pas un toit à se mettre sur la tête et que 1,7 million de personnes ont des besoins urgents de logement ? », s’est exclamée Mme Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide. 

Quelque soit l’allégeance politique 

Mme Côté demande à l’ensemble des députés, quelle que soit leur allégeance politique, d’appuyer le projet de loi C–363 sur les surplus de la SCHL, lors du vote en deuxième lecture qui se tiendra demain, le 5 octobre, à la Chambre des Communes : « Ce projet, présenté par le Bloc québécois, vise à récupérer une partie substantielle de ces surplus pour les verser aux provinces à des fins d’aide à l’habitation ».  

Répercussions à Saguenay 

En se basant sur les prévisions de la SCHL pour l’année 2005, Loge m’entraide estime que, s’il était adopté, le projet de loi permettrait l’investissement immédiat de 2,9 milliards $ dans le logement social, dont près de 700 millions $ qui reviendraient au Québec. Pour Sonia Côté : « À Saguenay, nous pourrions y obtenir des répercussions concrètes par le biais de subventions délivrées plus rapidement par la Société d’habitation du Québec afin de fonder des Coopératives d’habitation comme ce fut le cas pour la Coopérative d‘habitation La loge d’à côté et comme nous le souhaitons prochainement pour le futur projet de la Coopérative d’habitation St-Alfred dans l’arr. Jonquière ».

Aucun HLM n’a vu le jour depuis 11 ans 

Même si l’effort financier réclamé au total au gouvernement fédéral peut sembler important, Loge m’entraide estime non seulement qu’Ottawa en a les moyens, mais aussi qu’il en a la responsabilité, compte tenu du tort qu’il a causé en se retirant du financement de nouveaux logements sociaux depuis du 1er janvier 1994. Comme l’indique Sonia Côté : « Après 11 ans d’absence totale dans ce domaine, le fédéral n’y est revenu qu’indirectement et timidement en investissant 1 milliard $ en six ans dans le logement dit abordable et qui n’a peu, pour ne pas dire pas de répercussion à Saguenay jusqu’à maintenant ».

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