5 mai 2004

Communiqué de presse

 

Forums régionaux du gouvernement Charest

LOGE M'ENTRAIDE A BOYCOTTÉ LE FORUM RÉGIONAL

 

" Loge m'entraide ne participera pas au Forum régional organisé par le gouvernement Charest, qui se tiendra le 15 août prochain. Loge m'entraide a décidé de boycotter sa participation, tout comme c'est le cas pour son Regroupement national dont il est membre, le FRAPRU (Front d'action populaire en réaménagement urbain ", et bien d'autres syndicats nationaux ", a annoncé Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m'entraide.

 

Des raisons qui sont justifiées

Selon Loge m'entraide, le premier ministre Jean Charest a déjà indiqué qu'il n'entendait pas modifier d'un iota ses grandes orientations, notamment en matière de " Réingénierie " de l'État, et ce, peu importe le résultat des 19 Forums qui sont planifiés partout au Québec. Pour Sonia Côté, cette démarche servira à quoi si l'interlocuteur semble tenir à son idée: " Si le gouvernement désire rétablir le dialogue avec la population, cette attitude de fermeture est certes paradoxale pour arriver à une éventuelle harmonie ".

De plus, Sonia Côté considère que la forme et le déroulement retenu pour ces forums régionaux sont tout à fait inadéquats pour permettre quelque débat en profondeur que ce soit. Selon la coordonnatrice, le Forum n'accordera aucune crédibilité à un processus qui obligera une centaine de personnes, dont la moitié de citoyens et de citoyennes choisis de " manière aléatoire ", à discuter, en une seule journée, de sujets aussi vastes et diversifiés que la santé et les services sociaux, l'éducation, la formation et l'emploi, le développement économique, régional et durable, ainsi que la famille et le développement social.

Il est clair pour Mme Sonia Côté que ce processus ne pourra refléter l'ensemble de l'opinion régionale dans un si court laps de temps et en même temps, tendre vers un dialogue en profondeur concernant des enjeux aussi essentiels ". Loge m'entraide estime qu'il ne s'agit pas là d'une démarche de consultation du gouvernement Charest mais plutôt d'une démarche de marketing devant l'insatisfaction général du Peuple québécois depuis son élection. Toujours selon l'organisme, cette consultation aurait dû se faire bien avant l'adoption des lois en décembre 2003.