9 décembre 2002                                                     

Communiqué de presse

 

Loge m’entraide exige une annonce immédiate

LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC NE RESPECTE TOUJOURS PAS SA PAROLE

 

LOGE M’ENTRAIDE revendique que le gouvernement respecte sans plus tarder un engagement pris lors de la campagne électorale de 1998, ce qui permettrait d'éviter que 450 ménages locataires à faible revenu, dont 12 de la région du Saguenay-Lac-St-Jean, subissent, dès le printemps 2003, des augmentations de loyer moyennes de 194 $ par mois.

Ces locataires résident dans des logements sociaux réalisés vers la fin des années 90. Ils bénéficient d'une aide financière baptisée supplément au loyer leur permettant de payer le même loyer qu'en HLM, soit 25 % de leur revenu. L'aide mensuelle moyenne qui leur est accordée est de 194 $. Or, contrairement aux 85 000 autres locataires de logements sociaux, ces ménages ne sont assurés de cette aide que pour une période de cinq ans se terminant en mars 2003. Si rien n'est fait d'ici là, ils se retrouveront devant le choix d'absorber une augmentation de loyer astronomique ou déménager. Sonia Côté, coordonnatrice de Loge m’entraide se dit très inquiète pour ces personnes : « Nous pouvons imaginer la tension qu'ils doivent vivre, à quelques mois à peine de ce moment fatidique ».

Le Parti québécois s'était pourtant engagé formellement, le 19 novembre 1998, vers la fin de la campagne électorale qui l'a reportée au pouvoir, à prolonger cette aide, en «doublant la durée d'admissibilité au Supplément au loyer, la portant ainsi à 10 ans». Cet engagement était valable non seulement pour les 450 locataires dont l'aide se termine au printemps, mais aussi pour 3000 autres qui verront pour leur part leur supplément au loyer prendre fin au cours des toutes prochaines années.

Loge m’entraide déplore vivement que cet engagement n'ait pas encore été respecté, à la veille d'une nouvelle campagne électorale. Il réclame donc de pouvoir parler directement au premier ministre Landry pour que celui-ci s'engage personnellement à ce que l'aide soit prolongée et que cette prolongation soit annoncée d'ici Noël.

L'organisme considère par ailleurs que c'est de manière permanente et non seulement pour cinq autres années que le supplément au loyer devrait être assuré, comme c'est le cas pour tous les autres locataires de logements sociaux.